Sorry pour cette longue absence Alors pour répondre à Animeavie, et bien on va dire que le fait qu'elle est mangé le fruit l'ait guéri mais j'ignore si c'est possible après tout dans One Piece aucun utilisateur du fruit du démon n'est encore tombé malade, enfin je crois... :silent:
Fuir pour aller mieux.
Mariko et Da Sylvia étaient revenues deux jours plus tard. Essoufflées et amochées, elles prenaient tous ce qui était capable d’être pris et les mirent dans un grand sac. Mais Horace n’était pas avec elles. Les enfants les regardaient faire, les yeux ronds, ils savaient bien qu’ils devaient partir de nouveau mais ce qu’ils se demandaient surtout c’était pourquoi Horace n’était pas rentré. Mais jamais ils n’eurent de réponse. Ils reprirent donc la mer dans la hâte laissant la maison saccagée comme si des brigands étaient passés. La petite poupée qu’un jour Horace offrit à Belelle gisait sur le sol. C’était la seule fois ou quelqu’un fit vraiment attention à elle, la seule fois ou on lui montra qu’elle était importante. Elle voulait aller la récupérer mais Da Sylvia l’en empêcha.
Sur leur petit bateau, Belelle s’amusait à changer ses bras en ce même cristal rouge qui lui avait sauvé la vie la dernière fois. Emerveillé, Tony voulait absolument savoir comment elle faisait. D’après Belelle c’était inné. Mais lorsque Mariko fit attention à ce qui attira leur attention, elle ne put s’empêcher de se mettre en colère.
—Tu as mangé un fruit du démon ? demanda-t-elle en allant secouer l’enfant.
—Pff j’ai pas mangé ça moi ! Et puis c’est quoi d’abord ?! se défendit la petite brune en se dégageant de ses mains.
—Argh ! Ne mens pas ! lui interdit Mariko, Da Sylvia !
—Pourquoi tu l’appelles ? s’enquit Tony, Belelle n’a rien fait de mal !
—Les fruits du démon rapportent de l’argent, expliqua Mariko, beaucoup, beaucoup d’argent…où est-ce que tu l’as trouvé ?
—Mais j’en ai pas mangé ! cria Belelle en s’éloignant. Fou-moi la paix !
—Ne me parle pas sur ce ton ! avertit-elle, Da Sylvia !
—Qu’est-ce qu’il y a encore ? demanda cette dernière exaspérée.
—Elle a mangé un fruit du démon, murmura Mariko à son oreille. Et je crois bien qu’il s’agit d’un paramecia.
—Fais voir ce que tu sais faire, lança Da Sylvia les bras croisés.
—Je crois, commença Belelle à l’adresse de Tony, que se sont des malades…
—Ouais t’as parfaitement raison, approuva Tony d’un air blasé.
Da Sylvia la prit alors par le bras, un air menaçant marqué sur son visage.
—Où as-tu trouvé ce fruit ?
—Tu sais quoi ? Je vais aller le vomir ton soi-disant fruit du démon ! annonça la jeune fille.
—C’est ce que j’allais te proposer de faire tiens, s’amusa Tony jusqu’à ce qu’il se prenne une gifle de la part de Da Sylvia.
—Hé ! cria la gamine en se plaçant entre son ami et l’adulte, ne lève pas la main sur lui ! T’as pas le droit de faire ça !
—Ecoutez les enfants, débuta la femme passablement énervée, on a besoin d’argent…on veut juste savoir où vous avez
trouvé le fruit du démon…on ne sait jamais il pourrait y en avoir d’autres.
—Faudrait peut-être que l’on sache ce que c’est, non ? fit Tony qui se massait la joue, et puis merde !
—Tony ! appela Belelle alors que le jeune garçon sortit sur le pont, t’es contente de toi j’espère ?!
Elle le rejoignit alors, au même moment un canon explosa pas loin d’eux. Les enfants maintenant trempés à cause de la vague créée par l’explosion, levèrent les yeux vers un navire bien plus grand que le leur. Le ciel était devenu sombre, le navire l’était tout autant et paraissait dangereusement effrayant. La main de Belelle s’agrippa automatiquement au tee-shirt de son ami et tous deux ne pouvaient détacher leur regard de cet immense bâtiment. Un autre coup de canon les surpris, leur faisant pousser des cris. Derrière eux une autre grande bâtisse.
—On va se faire pulvériser, dit Belelle d’une petite voix alors qu’une balle siffla à son oreille.
—On va mourir ici ? Avec elles ? continua Tony tandis qu’un homme tomba à la mer.
—…, des cris de guerres se faisaient entendre.
—… , des cris de douleur grincèrent à leurs oreilles.
—Je ne crois pas que ça soit urgent de savoir avec qui on va mourir, ajouta Belelle d’un ton le plus naturel possible.
—Les enfants rentraient vite ! ordonna l’une des femmes depuis une fenêtre.
Les enfants se fixèrent un moment puis ils fixèrent Mariko à la fenêtre et ils se fixèrent encore une dernière fois. Tony pris la main de sa jeune amie et la serra dans la sienne.
—On va sauter à la mer ! annonça le jeune garçon.
—M’entraine pas dans tes plans suicides ! lui cria Belelle en lâchant sa main.
—Si on reste avec elles on ne pourra jamais vivre comme l’on veut ! expliqua le jeune Tony, si on reste avec elles on vivra toujours comme des voleurs !
—Même sans elles on vivra comme des voleurs !
—Mais on sera libre de faire ce qu’on veut ! T’as toujours envie de faire ce qu’elles veulent…à trois on saute !
—T’es malade ! protesta la brune, ils se font la guerre et on est au milieu et toi tu veux sauter alors que je t’ai bien dit que je ne voulais pas faire parti de tes plans suicides !
—Les enfants rentrés immédiatement ! insista Mariko en tentant de s’approcher.
—En plus je ne sais pas nager, rappela l’enfant. La mer est agitée…il y a des canons de partout et des femmes méchantes qui nous attendent…et aussi…
Belelle avait commencé à pleurer tout en énumérant les choses qui lui faisaient peur et ce fut naturellement qu’elle reprit la main de son ami.
—Me laisse pas me noyer ! ordonna-t-elle à Tony, sinon je te botte les fesses !
—Je me les botterais moi-même si tu bois la tasse ! assura Tony peut confiant.
Alors qu’ils se dirigeaient vers l’autre côté du bateau, Mariko les avait rejoins et non loin Da Sylvia.
Un canon fit voler en éclat une partie de la coque de leur bateau et les fit sursauter.
—Revenez les enfants ! On doit partir !
—On va sombrer, murmura Tony, encore un coup de ce genre et le bateau coule alors…autant sauter tout de suite.
—J’ai peur d’y rester, répéta la brune, t’as intêret à ce qu’on s’en sorte parce que je te jure que je ferais ta fête !
—Les enfants ! cria Mariko en leur prenant le bras, je vous préviens que si vous ne rentrez pas maintenant…
—On va crever alors quoi bon, marmonna Belelle tout en se dégageant de l'emprise de Mariko, salut l’autre vieille pour nous ! Au revoir !
—A jamais ! continua Tony avant de sauter et d’entrainer son amie avec lui…