Straw Hat's Destiny

[...]

"« On s’est rencontré à l’âge de 5 ans dans la ville. On est de suite devenu rivaux. On courait tout les deux après le même jouet or il y en avait qu’un comme on le cherchait. Donc on s’est bagarré pour obtenir ce jouet. C’est Stamp3 qui gagna notre premier combat et lui qui remporta donc le jouet. Puis quelques mois après, c’est moi qui remportai le jouet en éclatant le fan de Straw Hat. Et ainsi allait le monde, on se battait régulièrement afin d’obtenir le jouet. Puis l’année de nos 15 ans, on remit en jeu l’objet tant convoité. Seulement cette fois, les choses tournèrent mal. La bataille dura que quelques instants. Stamp3 m’avais sauté dessus, j’avais reculé pour l’esquiver seulement j'ai trébuché sur une racine et j'ai commençé à faire des roulé-boulé dans la pente avant de tomber de la falaise. C’est là que le vieux classe m’attrapa et m’emmena dans sa grotte. »"


De nouveau je suis dans ma pièce blanche. La pièce semble avoir doublé voir triplé de taille par rapport à la première fois que je m’y suis retrouvé. Les piles de cahiers remplissent de plus en plus la pièce. J’ai tellement écris sans m’en rendre compte … Mes jambes m’emmène directement dans mon lit. Seulement cette fois mon esprit ne s’endort pas de suite. Il pense. Il se rappelle. Toutes ces bagarres pour un malheureux jouet. La culpabilité d’avoir tué son rival et son meilleur ami. Même dans cette pièce ou normalement je ne ressens rien, mon cœur fait mal. C’est dur. Dur de revoir cet homme. Dur de se prendre tous ces souvenirs dans la tête comme un coup de poing. Ca fait plaisir, mais ça reste dur … Pourtant je suis censé me foutre de tout. Je suis le genre de mec à tout mettre au même niveau … Alors pourquoi cela fait mal ? Peut être parce que ce mal être est survenu avant que je change de comportement. C’est quand même cet incident qui a fait que je suis devenu le genre de personne à être égal à tout, et ne rien trouvé d’important ou de grave … Tout à la même gravité, que je perde une chaussure ou 3 millions de Berrys, ça revient au même. Pourtant j’ai mal, très mal au cœur. Mon esprit s’endort enfin avec ce mal de cœur qui persiste. En me réveillant, je vois mon corps sur la chaise, qui écrit déjà. Mon esprit le rejoint tranquillement. J’ai toujours mal au cœur.


"Je me réveillai au milieu de la clairière. Coùlrine était assis dans la rivière sous la cascade. Je le rejoignis. Il me regarda. Souri. Personne ne parlait. Je ne savais pas quoi dire. Mon rival avait l’air très concentré. Trop concentré peut être. Au bout d’un petit moment il ouvrit la bouche et me demanda où est que j’avais mis le jeu.

« Je l’ai jeté par la façade de colère. Je l’ai regretté mais je n’ai jamais réussi à le retrouver … Désolé ! Sincèrement désolé !! Répondis-je alors que les larmes montaient faisaient briller mes yeux.
-Ne t’inquiète pas ! Tu as bien fait ! Ca devait être dur de garder un souvenir d’une personne cru morte. Surtout quand ce souvenir était censé être dans les mains de ce soi-disant décédé vu que j’étais plus fort que toi et que j’aurais récupéré ce jeu et l’aurai gardé à jamais ! Tu n’auras jamais été capable de me battre !!
- Comment ça ? J’ai toujours été un cran au dessus !!! Si tu veux on vérifie ça maintenant !! »

Sur cet appel à la guerre, on se leva en même temps, et on se retrouva directement en position de combat."

[...]

[...]

Je me réveille, je suis dans un lit possédant un matelas vraiment confortable. Un matelas à eau. Comment ça se fait que je suis dans un matelas à eau ? Je ne suis pas censé être en train de me battre avec Coùlrine ? Un matelas à eau, il y en a dans mon bateau, mais je ne suis pas sur mon bateau. Je suis au bord d’une rivière en train de fracasser Coùlrine ! D’ailleurs en parlant de lui, je sens son odeur de médecine partout dans l’endroit où je suis. Mais où suis-je ?! Mes yeux veulent rester fermer … Ils sont durs à ouvrir, et à peine ouvert, ils se referment à cause de la lumière de la pièce… Il faut donc que je procède par étape … Je commence à entrouvrir les yeux et à m’habituer à la lumière. Puis j’ouvre encore un peu plus et je m’habitue de nouveau à la lumière. Continuant ainsi jusqu’à être parfaitement habitué à la lumière, et à avoir les yeux grands ouverts. Je peux donc, enfin, regarder la chambre où je suis. Les murs sont en bois. Un meuble est en face de moi. Un chevet juste à côté. Un peu plus loin, Xoù. Il est dans un lit identique au mien. Il est couvert de bandage. Moi je colle. Et je sens la pommade de Coùlrine. Je suis bloqué. Seule la tête arrive à bouger. Plus je regarde cette pièce plus je suis sûr de l’endroit où je suis. Dans le cabinet de Coùlrine. Sur le bateau. Mais je ne comprends pas comment je suis passé de ma baston contre mon médecin au bord d’une rivière, à cette salle sur mon bateau, 1 an après ?! J’entends la porte qui s’ouvre. Une jolie brune passe la tête dans l’ouverture. Puis le visage disparaît. Un cri se fait entendre. Un cri de joie qui dit :

« IL EST REVEILLE !!!! »

Puis la porte s’ouvre intégralement. Ma navigatrice passe la tête, puis nous montre son joli corps bien formé. Elle court. Traverse la pièce en un instant. S’assoit à côté de moi. Me prend la main. Me regarde avec son superbe sourire. Ces yeux bleus, magnifiques, qui me fixent. Des frissons, partout dans mon corps. Puis une voix d’homme.

« Comment te sens-tu ?
- J’ai connu mieux. J’ai connu la sensation de pouvoir bouger tout le corps et pas juste la tête. Puis j’ai connu des jours avec moins de questions dans ma tête … Tu es devant moi, me demandant comment je vais. Je pue ta pommade. Il y 5 minutes, ou peut être 10, tu étais face à moi, mais en position de combat. Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Rien ne t’inquiète pas. C’est notre première bataille de nos retrouvailles ?
- Oui c’est ça. La où je m’apprête à t’éclater de nouveau, comme le temps de notre jeunesse
- Ok, retournes y et regarde comment ça se passe ! »

Il me dit ça avec un sourire moqueur. Il lève le bras dans ma direction. Un jet de pommade sort de sa paume et file droit sur moi. Elle m’endort instantanément.


"J’avais mal. J’étais couché sur un truc dur, surement le sol. Je sentais les cailloux. Je sentais des gouttelettes sur moi. J’entendais de l’eau tomber. Le bruit d’une cascade. J’entendais aussi l’eau s’écouler. Une cascade dans une rivière. J’ouvrais les yeux. Il n’y avait rien autour de moi… Juste de l’herbe… Je me redressai. J’étais au dessus de la forêt. Au dessus de la rivière. Au dessus de l’endroit de notre combat avec mon éternel rival. Le soleil se levait. J’avais mal. Je me demandais ce que je faisais ici ?!"

[...]

[...]

"J’étais debout. C’était beau. Le soleil levant. Il était rouge-orangé. Il éclairait arbres après arbres. Le soleil se reflétait sur l’eau de la rivière. On pouvait voir un fil brillant qui traversait toute la foret pour se jeter dans l’immense océan. Océan, ciel et soleil était mélanger. C’était magnifique. Je ne savais pas comment j’étais arrivé ici. J’étais collant. Et je puais l’odeur de médicament. Comme avant-hier … Que c’est-il passé bon sang ?! Je me rappelais que j’étais face à Coùlrine. Puis plus rien… On allait se battre. Me suis-je fait éclater ? Je ne sais plus ! Raah bon Dieu ! Suis-je si mauvais que ça ? Ca m’énervait. Même le splendide paysage ne me calmait pas. Même ma nature ne prenait pas le dessus … Normalement, ça devrait me faire ni chaud ni froid … Alors pourquoi ? Pourquoi je me prends la tête comme ça ? Depuis que l’autre est arrivé c’est ça … Et déjà que je me sentais mauvais à côté de Xoù, maintenant, je suis relégué au niveau de sous sous sous mauvais !! Je m’énervais. D’une parce que j’étais mauvais. De deux parce que depuis que l’autre était arrivé, tout avait changé et j’étais encore plus mauvais. De trois ça m’énervait que mon comportement naturel se fasse engloutir comme ceci par ma haine grandissante. Et pour finir ça m’énervait de m’énerver !! Paye ton cercle vicieux quoi !! Je martelais le sol. Plus fort. Plus fort. Toujours plus fort. Un trou commençait à se former. Avec mon fruit du Démon, et ma peau dure, je n’arrivais pas à m’ouvrir jusqu’au sang … Puis je marchai. Trouva un gros rocher. Et le martela. Il ne bougea pas. Il ne se fractura pas. Même pas une fissure. Mon bras par contre, lui avait pris. J’étais calmé. Enfin, à peu près. Je voulais devenir fort. Afin d’arrêter de me prendre pour un mauvais. Afin d’arrêter d’être pris pour un mauvais. Afin de retrouver mon géniteur. Afin de lui faire payer. Afin de pouvoir voyager librement sur la mer. Afin de pouvoir me tenir droit et fier devant mon héro. Ce n’était pas un vœu qu’il fallait faire. Il ne fallait pas dire « je veux le faire ». Il fallait que je dise « je dois le faire ». Je dis ces 4 mots, une première fois. En chuchotant. Puis un peu plus fort. Puis au point de crier :

« JE PEUX LE FAIRE !!!!!!! »

A ce moment, des pas se firent entendre.

« Bah voilà !! Tu vas peut être prendre notre entrainement au sérieux ?! dit la voix de mon mentor
- Notre ?
- Oui je continuerais à t’entrainer, à te forger un corps et à maîtriser ton fruit du démon. Pendant ce temps là, Coùlrine essayera de t’apprendre les secrets du Sixième Style.
- Je n’apprendrais rien de lui !!
- Tu n’as pas le choix ! Et vu la punition qu’il t’a infligé, t’as plutôt intérêt à l’écouter ! Et t’es mal placé pour faire le fier !! répliqua sèchement Xoù. Mauvais ! »

Il avait dit ce dernier mot en chuchotant, mais un chuchotement assez fort pour que je l’entende. Il souriait. Il se moquait de moi. J’allais lui montrer ce dont j’étais capable !! Lui et mon rival devenu le mentor secondaire m’expliquèrent que je commencerais mon entrainement demain matin et qu’il se déroulera tous les jours de la même manière. C'est-à-dire : lever à l’aube, je commence avec Xoù. Ca sera muscul et maîtrise de mon FDD. Ensuite, l’après midi, apprentissage du Sixième Style. Si je me plaignais. Si je soufflais. Si je râlais. Si je faisais un truc qu’il ne fallait pas. Si je dérivais de leur chemin, j’étais menacé des pires punitions. La plus gentille étant la privation de repas. La plus grave étant … Je ne savais pas. Ils refusèrent de me le dire. Et c’est ainsi que je commençais à m’élever à d’autre niveau."

[...]

[...]

"Je me tenais droit. Je regardais le soleil se lever. Je regardais la forêt. La rivière brillait sous les rayons du soleil. C’était beau. Je me tenais droit au même endroit qu’il y a un an jour pour jour. J’avais 18 ans. Demain, je partirais. Demain je prendrais la mer. Demain je me mettrais à courir pour de vrai derrière mon héros. Derrière Monkey D. Luffy. Cela faisait pratiquement un an que lui et son équipage avaient disparus. Mais j’étais sûr qu’ils reviendront. Plus fort qu’il ne l’était déjà. En attendant leur retour, je prendrais la mer. Je vivrais mon aventure. Je continuerais à devenir plus fort pour que je puisse me tenir droit devant eux. Droit comme aujourd’hui. Je serais droit, fier et vainqueur devant mon géniteur. Je le ferais regretter ! Mais je n’y étais pas encore ! Il fallait déjà que je prenne la mer. Que je traverse Red Mountain. Que je commence mes aventures. J’étais venu a bout des ses un an d’entrainement dans ce but. J’avais obtenu ce corps dans ce but. J’avais appris à maîtriser mon Fruit Du Démon dans ce but. J’allais me mettre devant cette pierre qui m’avait résisté il y a un an. Je frappai un coup. Le rocher se fissura. Je frappai une deuxième fois. Cette fois le rocher s’effondra. Il se cassa en deux, et chacune des parties tomba de son côté. J’étais prêt. Je partirais demain.

Xoù et Coùlrine m’attendais derrière les premiers arbres. Je passais devant eux. Ils me suivirent. Je n’étais pas devenu le chef. Loin de là. Malgré mon entrainement, j’avais encore du mal à les battre, même si maintenant je leur donnais un peu de fil à retordre. Surtout à mon éternel rival. On prenait donc la direction d’un vieux bâtiment qui tombait en ruine. Dedans attendait notre bateau. Vo et Va finalisaient le bateau. C’étaient des faux jumeaux de 13 ans. On les avait recueillit il y a 4 mois au bord de la rivière. Vo parlaient énormément. Va avait mangé le Fruit Du Démon harrin harrin no mi, c'est-à-dire le fruit du hérisson. Elle pouvait lancer des épines à volonté. Elle pouvait aussi s’entourer d’épines. Elle avait appris l’acupuncture dans sa jeunesse par son père. Leur mère, elle leur avait appris à manier le bois. C’est tout ce que l’on savait de leur passé. Vo parlait beaucoup. Va pas beaucoup. Mais jamais ils abordèrent la cause de leur abandon, si s’en était un. On ne savait pas ce qu’il c’était passé dans leur enfance. Bref. On les avait donc recueillis. Va était timide. Sauf quand ya de l’action. Dès que ça bougeait elle sautait dedans. Elle aimait l’aventure. Son frère, lui aimait mais sans plus. Ils nous virent nous entrainer. Ils ont voulu suivre nos pas. On n’était pas d’accord. Ils ne nous laissèrent pas le choix. Ils avaient commencé à construire un bateau. Si on voulait le bateau, il fallait qu’on les prenne sous notre aile. Qu’on les entraine. Qu’on les protège. Va voulait vivre des tas d’aventures. Vo voulait avoir pleins d’aventure à raconter.

On était devant les portes de l’édifice. Coùlrine fit un pas pour ouvrir les portes. Il se prit une aiguille dans le cou. La voix de Va se fit entendre. Elle disait que l’on n’entrerait pas tant que le bateau n’était pas entièrement fini. Vo avait une autre condition. Il fallait que l’on ait un ou une cuisinière. Il nous restait donc moins d’un jour pour trouver ce nouveau compagnon. Et on savait que si on ne l’avait pas on n’aurait jamais notre bateau. Puis, même sans l’avouer, on voulait nous aussi avoir quelqu’un qui sache cuisiner. Les barbecues ça va bien un moment mais bon voilà quoi ! On partit donc à la recherche de notre nouveau nakama"


Je me lève. Je suis sur un lit. Je suis dans une pièce blanche. La pièce est immense. Les livres sont entassés. Il y en a tellement. J’ai vraiment beaucoup écrit. Je ne sais toujours pas ce qu’est cette pièce. Je ne sais pas si c’est l’imagination ou si c’est réel. Comme ces quelques retours dans ce qu’il me semble la vrai vie. La vie où je vois Xoù grimacer. Où j’ai des douleurs. Où je suis sur un bateau. Je suis perdu. J’ai revis ma jeunesse comme si c’était la première fois que je la vivais. C’est bizarre. A suivre. En attendant, mon corps retourne au bureau. Mon bras prend un nouveau cahier. Passe la première page. Prend une plume. La trempe dans de l’encre. Et commence à écrire. Mon histoire redémarre de nouveau. Mon esprit rejoint mon corps.

[...]

[...]

"On jouait contre le temps. On voulait absolument partir demain. Et on devait trouver un cuisinier. Ou une cuisinière. Sinon, le départ aurait du attendre. On décida de se séparer, afin d’augmenter l’espace de recherche. Loguetown était une grande ville. Les environs étaient spacieux. Ratisser toute la zone sera long mais on avait moins d’une journée. Il fallait se dépêcher. Le départ ne pouvait pas être reporté. Puis si l’on voulait vivre un moment sur le bateau, on avait besoin d’un bon cuistot. C’est pas que l’on ne savait pas faire grand-chose mais presque. Pour aller plus vite, il a fallu que j’utilise énormément le soru… Je le maitrisais pas encore parfaitement alors rapidement je me suis retrouvé haletant avec un point de côté. Je continuais à marché doucement en cherchant une auberge ou un resto, ou un truc dans le genre. De préférence, un magasin en piteux état afin que le cuistot nous suive sans avoir à regretter d’abandonner un contrat qui se voulait florissant.

C’est à ce moment que j’entendis du bruit. Des bruits de disputes et de bagarres. Ca venait de derrière des petites maisons. J’avançais doucement. Il me fallait être prudent. On ne sait pas sur quoi on pouvait tomber. Plus j’avançais, plus les bruits s’assemblaient pour former une musique. Bizarre… Une bagarre en musique ? Si c’est ça … Quelle belle blague ça pourrait être. J’en étais sur maintenant. Ce n’était pas une bagarre, mais une musique. Quelqu’un faisait de la musique avec des instruments métallique. J’oubliai donc toute prudence et me précipita. J’étais dans une cour. Il y avait une fenêtre qui donnait sur une cuisine. A ce moment la, je pensais que la musique était un rythme pour le cuisinier … Je m’avançais et passa la tête à travers la fenêtre en guillotine qui était ouverte. Ce que je vis me laissa bouché bée … Une fille. Une demoiselle. Une charmante demoiselle. Non une très belle femme portait un tablier. Elle était dans la cuisine. Seule. Elle cuisinait. A l’odeur, je savais que c’était un met délicieux. Mais le plus étonnant est qu’elle faisait de la musique en même temps. Elle tapait à coups de cuillères sur les poêles suspendus. Puis frappa sa casserole pleine sur le réchaud. Tous ces bruits primitifs formaient à la fin, une musique pleine de rythme.

Je me faisais égorger. La fenêtre s’était fermée sur ma nuque. J’avais le cou bloqué. Le poids de la fenêtre m’étranglait. Comment cette fenêtre s’était fermée d’un coup ? Je regardais cette dame magnifique. Elle était brune. Avait les yeux bleus. Elle était généreuse dans ses formes. Magnifique était un mot encore bien gentillet pour ces charmante demoiselle. En la regardant je compris comment la fenêtre était tombé. Elle rangeait une chaîne de métal. Il m’avait semblé voir un éclat argenté devant mes yeux avant de me faire étranglé mais je n’étais pas sûr … Maintenant c’était certain. Elle avait débloqué la fenêtre en donnant un coup de chaine très vif et très bien placé. Il me fallait cette dame ! Elle était belle. Elle cuisinait. Elle faisait de la musique. Elle faisait même les deux en même temps. Et pour finir, elle était agile. Elle devait forcément savoir se battre.

« Qui es tu ? Que veux-tu ? Sa voix était mélodieuse et enchantante.
- Tu peux enlever cette fenêtre d’abord stp ? Répondis-je avec une voix rauque et à bout de souffle
- Parle d’abord. Si je te vois passer au violet je penserais à soulever la fenêtre. Mais je veux t’écouter d’abord.
- Ok. J’enchainais en gardant ma voix rauque. A partir de demain je serais un pirate. Je prends la mer demain. Mes compagnons et moi-même cherchons un cuistot qui voudrait voyager avec nous. Je voudrais donc que tu nous accompagnes.
- Comment peux-tu savoir que je cuisine bien ? Et puis pourquoi voudrais-je suivre des futurs hors la loi ?
- Ca se sent. A l’odeur, c’est bon. Et puis pourquoi ne pas tenter l’aventure. Ca se voit que tu veux vivre pour ça.
- Même si je le voulais, je ne pourrais pas, je ne p… »

Elle se fit couper la parole par une autre voix. Une voix aigue et criarde. Je m’attendais à voir une petite vieille …"

[...]

[...]

"La journée se terminait. On était tous sur le point culminant de la forêt. Le point au dessus de la cascade. On regardait notre dernier coucher de soleil sur Loguetown. Demain on prendra la mer. Notre bateau était fini. Vo et Va l’avaient baptisé : Carpe Diem, dans l’optique qu’il fallait que l’on vive le jour au jour sans penser à demain. Ce bateau nous rappellera toujours que la vie est trop courte pour se prendre la tête. Il sera là pour dire : « nous sommes les pirates qui profitent de chaque instants présents ! » Telle était notre devise. Telle sera notre future vie de pirate. Demain sera le début de notre aventure à tous les six et demi. On était prêt à partir. Nous avions notre cuisinière donc nous avions notre bateau. Notre magnifique cuisinière-musicienne aux yeux bleus et aux formes généreuses avait accepté de me suivre. En même temps, elle n’a pas trop eu le choix. : son patron l’avait viré. Des chasseurs de têtes lui couraient après. Elles avaient des dettes à droite et à gauche. Personne ne voulait de sa musique.

Alors que nous étions là haut, Xoù demanda la suite de ma rencontre avec cette ravissante demoiselle. Je repris donc mon histoire tout en contemplant ce dernier coucher de soleil qui était magnifique. Je repris donc mon histoire au moment où je m’attendais à voir débouler cette petite vieille :
Je voyais flou. J’étais toujours coincé sous la fenêtre. Pourtant j’étais sur que mes yeux ne m’avaient pas trompé. Un colosse de près de 2 m et 100 kilo passa la porte. Sur le coup, je me suis dit que c’était l’agent de sécurité qui voulait la forcer à partir. Il ouvrit la bouche :

« Tu es virée !!! Tu fais un vacarme d’enfer quand tu bosses, et tous les jours on a le droit à des nouvelles visites et des nouvelles bagarres ! Où perds-tu tout ton argent pour avoir autant de dette ? Et pourquoi y a-t-il autant de monde à vouloir te capturer ? Tu excelles en cuisine, mais on ne peut plus te garder ! Tu apportes trop de dégâts au restaurant !! »

C’est à ce moment, que même étouffé, j’éclatai de rire. La voie aigue et criarde venait de ce colosse ! S’il se battait, il avait intérêt a ne pas parler, sinon ces ennemis ne pourraient plus combattre : ils seraient mort de rire !! Une voix de vieille dame dans un monstre comme lui ! Je ne pu me retenir. Je reçu une douleur dans le crâne. La bête venait de m’envoyer un marteau géant en pleins dans le crâne. Mais vu qu’il me dit juste après de ne pas me foutre de lui, j’ai rapidement oublié la douleur pour de nouveau éclater de rire. Et à ce moment, je me suis évanoui… Ca faisait trop longtemps que j’étais égorgé. Et notre charmante demoiselle était trop énervée pour se souvenir de moi… Je me suis donc réveillé, au milieu de la cour, des larmes coulant sur moi et venant de notre nouvelle cuisinière. Je me suis relevé doucement, l’ai regardé droit dans les yeux. Ai fantasmé un moment. Puis au bout de 5 min, j’ai pu reprendre ma concentration très voyageuse. Mais en même temps aller regarder droit ses magnifiques yeux ! Impossible de rester de marbre ! Enfin bon, une fois ma concentration reprise je lui dis :

« Tu peux venir avec moi belle inconnu, plus rien te retient ici ! Et même, d’après ce que j’ai compris, tout te pousse à partir !
- Je ne peux pas ! Cria-t-elle en s’étouffant avec ses larmes
- Pourquoi ? Tu n’as plus de boulot, et tout le monde veux ta peau ! Il n’y a rien qui te raccroche ici !
- Je ne peux pas ! J’ai besoin d’argent. Je dois protéger quelque chose !! Je ne peux pas partir comme ça en l’abandonnant !! J’ai besoin de ce boulot ! »

Un bruit sourd se fit entendre. De la fumée sortait du restaurant. Le colosse sorti en courant dans la petite cour :

« Des nouveaux plus agressifs sont là. Ils ont mis le feu au restaurant. Ils te cherchent. Ils ne vont pas tarder à arriver ! Cours !! »

A peine avait-il fini sa phrase que j’étais debout prêt à en découdre. J’avais besoin de me dérouiller un petit peu. Je fut de nouveau choqué. Je pensais avoir réagi très vite, et pourtant, la musicienne était déjà en position de combat, sa chaine dégainée."

[...]

[...]

"Un gosse de 5 ans environ se tenait dans les bras de ce barbare. Il était réveillé et regardais de partout, effrayé … Il se débattait mais le bonhomme le tenait fermement. Le gars à gauche avait une grande marque rouge. Un grand trait rouge sur la tête. Je m’étais dit qu’il c’était pris un coup de chaine. Pourtant la cuisinière était par terre. Tremblante et en larmes. Elle n’aurait pas pu faire quelque chose. En regardant plus attentivement, je vis un bout en bambou à leur pied. Qui a bien pu se servir de ça … Il n’y avait que le gosse. Pourtant comme un gosse aurait pu réussir à manier ce bâton, et réussir à tapé un mec comme lui. Un bandit comme lui ? Impossible… Quoique en voyant ça mère, c’était possible … ‘fin bon, je remis mon bras normalement.

« Incroyable pouvoir ! T’as mangé un Fruit Du Démon mon grand ? demanda ce qui devait être le patron.
- Incroyable faut le dire vite … J’ai connu des meilleurs jours où je faisais légèrement plus de dégâts … Enfin, que voulez vous ? Pourquoi nous avoir attaqués ? Et pourquoi t’as ce gosse dans tes bras ? Regarde le il est tout effrayé de voir ta sale tronche, en même temps c’est compréhensible … Tu fais peur quand même !! T’es surement pas son père … Tu ne pourrais pas faire un gosse aussi mignon que lui vu la gueule que tu as …
- Fais pas le malin mon bonhomme ! Tu ne sais pas pourquoi on attaque la charmante demoiselle et tu la protèges quand même ! Pourquoi ?
- Parce qu’elle va bientôt nous rejoindre sur notre bateau … Puis c’est sur que ce n’est pas elle la méchante ! Elle, elle est belle. Toi avec ta tête monstrueuse et tes deux acolytes, c’est sûr que tu es le méchant de l’historie … D’ailleurs tes acolytes doivent être sacrément mauvais … Se prendre un coup de bâton manié par un gosse… Pff »

Sur cette fin de phrase je leur tirais la langue. Le mec devenait tout rouge et se lança à l’assaut sur moi. Son patron n’eu pas le temps de le retenir. Il se mit à courir. Et tomba … Il s’était pris les pieds dans le bâton … Décidemment il ne l’aimait pas ce bout de bambou ! Désolé mais je n’ai pas pu me retenir. J’éclatai de rire … Le mec se releva donc rouge de rage et de honte. Il recommença à courir pour se jeter sur moi … « Juuki Juuki no PISTOL HAND ». Je mis ma main en position de tir, index et le majeur faisant rôle de canon, le pouce faisant office de percuteur et les deux autres doigts imitant la crosse et la détente, et c’est ainsi que chaque partie de ma main se transforma en la partie du pistolet qu’il imitait. Le bonhomme s’arrêta net. Je m’étais déplacé devant lui grâce au soru que Coùlrine m’avait enseigné, mon pistolet posé entre les deux yeux du mec. Il était penché. Ses yeux louchaient sur le canon. Des gouttes de sueur apparaissaient sur son front.

« A cette distance, peut importe les matériaux que j’utilise, tu risques d’y passer. Maintenant implore ton patron pour qu’il relâche le gosse, sinon tu y passes ! »

Je le regardais froidement. Je levai les yeux sur son patron et son deuxième acolyte. Ce dernier avait pointé son arme sur la tempe du gosse. Le mec qui tenait le gamin, m’expliqua qu’il en avait rien à faire si je tuais l’autre, car il n’avait pas besoin d’un incapable pareil … Cette phrase fut sa dernière. Je suis du genre à rester de marbre, à ne pas avoir trop de sentiments, et de toute façon, je mets habituellement tout au même niveau. Dans ma tête rien n’est grave. Mais là, c’était insupportable ! Il le traitait comme une vieille chaussette. Je donnai un coup de canon sur le mec pour l’immobiliser. En un instant je me retrouvai derrière les deux gars restant. J’avais transformé ma deuxième main en pistolet. J’avais dont un pistolet posé sur la tête de chacun d’eux. Le patron lâcha le gosse qui se précipita dans les bras de sa mère. Le méchant fit un signe à son acolyte. En même temps qu’il fit se signe, il se retourna pour me bousculer. Je lâchai ma position de tir. Deux coups de feu se firent entendre. Le pistolet de l’autre fumait. Il avait visé le fils et la mère.

Je n’ai pas pu me retenir, je pointai mes deux armes sur lui et tira. Du sang gicla. Un truc bizarre sorti aussi. Il tomba, raide. Son patron était le seul restant. A la vue de son protecteur couché par terre, avec une flaque de sang qui s’agrandissait il devint blanc. Et s’évanouissait… Je relevais la tête pour voir qui était touché."

[...]

[...]

Aujourd’hui, j’ai pu aller prendre l’air. Ça commence enfin à aller mieux. D’après le reste de l’équipage, j’ai dormis pendant une semaine. En seulement une semaine, je me suis rétabli. La pommade de Coùlrine fait des merveilles comme toujours. Pourtant j’avais subi une grosse défaite, et je m’étais fait éclater. Heureusement qu’il est là. Il peut tout soigner. Autre bizarrerie, j’ai repassé dans ma tête 18 ans de souvenirs en seulement une semaine ? Je me souviens encore du passage dans la chambre blanche. Dans cette chambre pleine de paradoxes. Elle fait la taille d’une maison de 100 m². Elle n’est remplie que de livre écrit par moi. Ça m’intrigue. Je ne peux pas avoir écrit autant. Des tonnes de cahiers s’empilaient de partout. Il n’y a que quatre murs, mon lit, mon bureau, et ses tonnes de livres. Pourquoi je revis tout ça ? Et comment je fais pour vivre 18 ans d’histoire en 1 semaine de repos ? Bizarre tout ça. ‘Fin je ‘men fous, je vais bien.

Que c’est bon de respirer l’air frais de la mer. Cette dernière est calme. Il y a un grand ciel bleu. Le soleil tape, mais pas trop fort. Il fait bon. Que c’est bon. Ce matin …. Ou ce midi, je ne sais pas. ‘Fin je m’en fous. Je suis debout. Ça fait plaisir. Je suis quasiment réparé. Rah, je ne m’en remets pas. Jamais je n’aurais pu penser que respirer cet air frais ferait autant de bien. Quel plaisir. C’est incroyable. Une porte s’ouvre. On ne voit rien. Personne ne sort. Bizarre. On entend un gémissement. Et Coùlrine qui râle. Il se baisse. Il trafique un truc. Il se relève. Xoù apparaît alors. Il se tient sur l’épaule de Coùlrine. Apparemment il a besoin de prendre l’air. Il est blanc comme un linge. Il n’a qu’un caleçon comme habit. Et un grand rouleau de bandage autour de sa taille et de son torse Lui, comparé à moi n’est pas vraiment rétabli. Enfin en même temps il a quand même subi beaucoup plus de dégâts de moi.

« La prochaine fois, on les trouve et on les démonte !! Plus jamais une humiliation comme ça !! Il faut trouver un moyen de progresser … Nous sommes arrivé à la limite de ce que les uns peuvent apprendre aux autres. Nous pouvons juste continuer à enseigner à Vo et à Va nos techniques de combats et le sixième style, mais ils sont trop jeunes. Puis nous ne sommes pas forcément des maîtres dans nos disciplines … Nous sommes bons. Nous avons les bases. Nous ne sommes pas encore au niveau … Par rapport au autres pirates nous sommes mauvais. Oui on a eu un tas d’aventure, on a cassé la tête à plus d’un équipage pirate mais c’était des petits. Il faut que l’on devienne plus fort… Comme toujours … Le monde de la piraterie est un domaine où nous sommes obligé de chercher la force encore et encore … Je ne sais pas si un jour nous nous arrêterons de rechercher cette force. Mais si chacun de nous veut atteindre son objectif, il faut que nous hissions notre force au niveau de l’objectif.
- Bien parler gone ! Je suis d’accord avec toi, mais comment veux tu hisser notre niveau. Entre nous quatre on ne peut plus rien s’apprendre, et comme tu l’as dit, on n’est pas forcément des maîtres de nos propres arts martiaux … Dit Xoù avec sa voix rauque. On pouvait sentir sa douleur. Et sa rage, juste en l’écoutant parler.
- Bon bah nous n’avons qu’à trouver quelqu’un … Et puis même penses tu qu’une seule personne peut aider tout le monde ? On peut pas séparer non plus … On ne peut pas laisser Vo et Va tout seul … Et le Carpe Diem, non plus … Et puis même si on se trouve une île déserte, que chacun s’entraine seul, on ne pourra pas augmenter notre niveau non plus … On a le temps tu me diras… Mugiwara n’est toujours pas revenu sur mer, donc on n’est pas pressé mais si tu ne veux pas que quelqu’un tu ton géniteur avant toi, faut quand même se bouger les fesses ! Enfin, réfléchis bien à ça, en attendant je vais recoucher cet abruti qui force trop … »

Notre charmante cuisinière baisse les yeux et retourne dans sa cuisine. Au bout de 5 minutes on entend une musique de percussion. Pourtant on sent la tristesse dans cette musique. Habituellement, ça nous motive tous d’entendre sa musique. Habituellement, sa musique est rythmée, nous donne la pêche. Elle est joyeuse tout simplement. Aujourd’hui elle est déprimante. Elle est triste. Elle est noire. Comme les jours où elle repense à cette journée. Comme les jours où elle fête son « anniversaire de la tristesse » comme elle dit. Cette date où elle l’a perdu … Aujourd’hui n’est pas un de ses jours, pourtant, cette musique est tout comme … Pourquoi une si belle journée, commencé si bien, se termine aussi mal ?

Je vais en direction de mon pont secret. Il n’est pas secret pour les membres de l’équipage mais celui là c’est le mien. On a chacun notre jardin secret, notre endroit secret. Et Vo et Va ont aussi fait des pièces côtes à côtes. On en a une chacun. Même Vo et Va qui sont toujours ensembles ont chacun leur pièce. En plus de nos endroits secrets on a ces pièces. Elles se situent à l’arrière du bateau. Au dessus il n’y a rien. Pas de toit. Rien. Chacun organise sa pièce comme il veut. Il la décore comme bon lui semble. Il y met ce qu’il veut. C’est un deuxième endroit personnel. On peut s’y réfugier quand on a besoin d’être seul. On les appelle les ponts secrets. Je vais donc m’installer sur mon pont. Je me couche à même le sol. Il faut dire que j’ai rapporté du sable de toutes les îles que l’on a visité. Du coup ma pièce est comme une plage. Je me couche par terre. A plat dot. Je regarde le ciel. Je pense. Je baisse les yeux sur le mur au dessus de nous. Je vois le nom de notre bateau : CARPE DIEM. Ça me rappelle notre promesse de ne jamais nous prendre la tête et de vivre au jour le jour. Malheureusement, aujourd’hui on a échoué comme un bon nombre d’autres jours. Je regarde de nouveau le ciel. Je ferme les yeux. Je pense. Je réfléchis à une solution. Et la j’entends Va crier :

« Navire pirate !! Aller les dépressifs on se bouge les fesses et on se rejoint sur le pont principal pour se préparer au combat s’il le faut. Et plus vite que ça !! »

[...]

[...]

C’est ainsi que on est tous, sauf Xoù qui est couché et Va qui est resté en haut du mat afin de continuer à observer les mouvements de ces pirates. Donc au final, il reste Vo, notre cuisinière, Coùlrine et moi en bas. Si jamais on doit se battre, et que l’opposition est nombreuse et puissante, on est dans la mouise … Malgré le fait que je sois capable de bouger, je suis loin d’être remis … Et je ne pense pas pouvoir faire grand-chose. Vo et Va sont encore jeunes, même s’ils ont beaucoup de forces pour leur âge, ils ne peuvent tenir face à des puissants adversaires. Au final, ils restent notre belle cuisinière qui a les yeux rougis et Coùlrine… Il peut gagner contre des puissants adversaires, mais il ne peut pas les enchainer … Une fois de plus, le manque de force se fait ressentir … A travers les tuyaux de communication que traversent tout le bateau de tel manière que l’on puisse parler à tout le monde dans n’importe quel pièce, je demande à Va si elle distingue le drapeau pirate.

« Oui, c’est un crâne avec une barbe et une moustache grise. Le bateau est vieux et je ne vois pas grand monde à bord …
- Les Vieillards, tel est leur nom. C’est un équipage pirate composé de vieux. Ils ont une moyenne d’âge de 80 ans à peu près. Mais, n’imagine pas des vieux tout claudiquant … Ils sont extrêmement puissant. Ils ont fort, ont de la technique et surtout ont une très bonne expérience du combat !! expliqua Xoù à travers les tuyaux de communication.
- Ya un vieux qui est monté sur le bord !! C’est un trois pattes !! Et il est tout cambré !! Il a un drapeau dans les mains mais il n’arrive pas à le lever … C’est une brêle !! repris Va. Ah il y a un autre vieux qui arrive, il a l’air plus en forme. Ah il agite un drapeau blanc ! Ce n’est pas signe de parlementage ça ?
- On dit tout simplement qu’ils veulent parlementer Va !!! » Rétorque la cuisinière

Une lumière s’éclaire dans mes yeux. Ils ne veulent pas se battre. Ils veulent parler. D’après Xoù, ils sont puissants. Peut être qu’ils pourront nous servir comme prof ? Ça serait énorme !! Avoir des vieux briscards des eaux pour nous enseigner, et pour augmenter notre force, quoi de mieux ?? Je cours dans ma chambre. En passant j’ordonne à Vo d’aller en leur direction. Je reviens sur le pont, un drap blanc dans les mains et je me mets à l’agiter en l’air. Leur bateau se tourne vers nous, et arrive. Nous nous dirigeons nous aussi à côté d’eux. Une fois les deux bateaux côte à côte, je demande à Coùlrine de jeter l’ancre à la mer. Voilà que les deux bateaux sont stoppés, côte à côte. Cette fois tous l’équipage est sur le pont, sauf Xoù, toujours couché et dans l’incapacité de bouger. En face de nous se trouve l’équipage des Vieillards. Ils portent bien leur nom. Ils sont dix. Cinq couples. Quatre femmes et six hommes. Tous les mecs portaient une bonne barbe grise. Il y avait plusieurs gabarits … Des hommes droits. D’autre cambrés. Des musclés, des gros, des secs. Particularité ils avaient tous des cheveux. Les femmes, même vieilles conservaient leur beauté de jeunesse. Elles étaient bien entretenues. Il y avait deux brunes, une blonde et une chauve.

« Bonjour jeunes gens, dit une voix fatiguée
- Bonjour mesdames, messieurs, leur répondis-je.
- Nous sommes vieux. Vous êtes le premier bateau pirate que nous avons croisé en 6 mois. Nous voulons abandonner l’ère de la piraterie. Nous retirer et vivre notre retraite. Pouvez-vous nous aider ?
- Ça dépend comment ?
- Réaliser le seul rêve que l’on n’a jamais pu faire… Veuillez découvrir le One Piece et nous dire ce que c’est, s’il vous plait. Si nous laissons ça entre des mains jeunes, et sûres, nous pourrons nous retirer en paix !
- Comment pouvez-vous savoir ça ? On vient de se rencontrer ? Comment pouvez savoir si nous sommes assez puissants pour réaliser ça ? Vous ne nous connaissez pas, et vous laissez votre plus grand rêve entre nos mains ?
- Oh que si on vous connaît ! Très bien même !! On vous connaît tous ?
- Comment ? demandèrent Vo et Va en même temps
- Grâce à lui ! »

Le vieux qui est surement le capitaine lève son doigt en direction d’une personne de notre équipage. On tourne tous notre tête en suivant la direction.

« Comment ??? Pourquoi ??? » C’est la seule question que j’ai pu dire dans un souffle.

[...]

[...]

Je regarde la personne visé. Je me demande si c’est un traitre ? Quand même pas. Ça n’a pas l’air d’être un coup monté. C’est juste qu’il les connaissait par un quelconque lien, et qui parlait de nous. Ça doit être juste ça. Enfin, j’espère … Je dois en savoir plus, mais notre charmante cuisinière posa la question avant moi :

« Quel est votre lien ?
- Un certain lien, répond la blonde, qui devait être la femme du capitaine.
- Et que savez nous sur nous ?
- Tout ! »

A partir de là, les dix personnes en face de nous, sur le pont opposé, nous dévoilent chacun leur tour en se succédant les révélations nous concernant. Ils savent tout ce que nous savons les uns sur les autres. Ils savent que Va était un zoan de type hérisson, ils savent son caractère. Ils savent aussi que c’était Vo et Va qui ont construit notre magnifique bateau. Ils savent pour l’histoire tragique de Colia et de son fils Tomoé (dédicace judo). Ils savent pour son anniversaire de la tristesse. Ils savent pour notre enfance à Coùlrine et moi. Ils savent pour l’entrainement de Coùlrine. Ils savent même où se trouve son maître, mais ils refusent de nous le dire. Ils savent pour moi, pour mon rêve. Ils savent qui est mon héro. Ils savent tout. Il me restait peu de force au début de la conversation. Il m’en reste plus du tout maintenant. Je sens mes forces me quitter. J’ai trop forcé. Je m’excuse auprès de nos invités et je me dirige difficilement en titubant en direction de mon pont secret. Une fois arrivé tant bien que mal, je tombe dans mon lit de sable, à plat dos, les bras écartés. Je regarde le ciel. Je reprends mon souffle. Quel est leur lien ? Pourquoi leurs a-t-il tout raconté ? Enfin, à quoi résume tout ça !! C’est à rien y comprendre … Pendant que je pense, je sens que mon corps s’enfonce de plus en plus profondément dans le sable. A bout de force, je m’endors.


Je suis dans la salle des paradoxes. Elle continue à s’agrandir. Les cahiers continuent d’augmenter. Cette fois, je suis maître de moi … Etonnant. C’est la première fois que je maitrise à la fois mon corps et ma pensée. Je peux me balader au milieu de cette bibliothèque blanche de plus en plus grande. Qu’importe les livres que je prends, je vois la même écriture fine en italique. Je vois mon écriture. A chaque fois que je prends un livre, je revis mes souvenirs. Bizarre comme sensation … Je les ai vécus en vrai. Je les ai revécus en les écrivant. Et maintenant je peux les vivre des milliers de fois en plus en les relisant. On dirait que je me ballade dans ma mémoire. Pourtant, quand je suis dans la vraie vie, je ne me souviens pas de tout ça. Même en les revivant encore et encore, je n’arrive qu’à me souvenir des souvenirs les plus précieux ou les plus choquant. Bizarre, j’ai beau lire, lire et revivre mon vécu, je ne peux m’en rappeler après … Chelou cet endroit. Au milieu des livres, des portes se dessinent. Je commence à m’approcher de l’une d’elle. Fermée à clef. Je suis incapable de l’ouvrir. Je change de porte. Même soucis. Et puis au bout de la 6ème, la porte s’ouvre. J’entre. Il y un homme qui me regarde. Il est assis sur une chaise. Il me sourit. Qui êtes-vous ? est la première question que j’ai posée !

« Je suis quelqu’un qui te connaît mieux que quiconque. Je connais tes pensées. Je connais ton passé. Je ne connais pas ton futur. Je connais tes angoisses. Je connais tout ce que tu connais. Je suis toi, tu es moi …
- Je ne comprends pas ?! Je suis fou ? Scyzophrène, et alors, des fois tu prends ma place ?
- Non du tout, je suis quelqu’un qui est toi, et toi qui est moi. C’est tout. Rien de compliqué
- Tu parles … Tu me retournes le cerveau … Et pourquoi tu es là ?
- Pour t’aider à réfléchir ! Pour t’aider à comprendre.
- Comprendre quoi ?


La chambre s’évanouit. Je me retrouve dans mon lit de sable. Des bruits de combats se fait entendre. Combien de temps j’ai dormi ? Suffisamment pour récupérer de la force. Suffisamment pour qu’un combat éclate pendant que je n’étais pas sur le pont avec les autres. Je sors donc en courant. D’un coup je vois une tache grise se déplacer vers moi. Un sabre à la main, il m’attaque. Je réagi à temps pour le bloquer avec mon avant bras. Même avec mon corps en acier, un peu de sang gicle. Comment se fait-il qu’il puisse me transpercer ? Je m’écarte de lui avec un Soru, je le regarde. C’est l’un des deux gays qui m’a attaqué. Il est grand, carré, musclé. Je ne comprends pas pourquoi ces vieux nous attaque alors qu’ils avaient l’air sympathique … Qu’est-ce qu’il se passe ?! Qu’est qu’il s’est passé ?

[...]

[...]

Je suis couché dans mon sable. Je pense. A rien et à tout en même temps. Quel était le lien entre les vieillards et Xoù ? Que pourront nous apprendre ces vieillards ? Toute une série de question trottait dans ma tête, suivant le rythme de la musique de Colia. Grâce au système de tuyau qui circule dans tous le bateau afin de communiquer sans crier ou se déplacer, la musique joyeuse de notre belle cuisinière se répercute et se fait entendre en tout recoin du CARPE DIEM. C’est tellement bon une musique d’ambiance telle que ça ! Une chose est sûre, Colia ne peut faire de progrès en musique et en cuisine, elle est déjà maître en ses deux disciplines. Il lui reste à améliorer son style de combat. D’ailleurs l’entrainement, comment va-t-il se passer ? Qui va nous entrainer ? Je pose mes yeux sur les lettres géantes à l’arrière du bateau, au dessus de nos ponts secrets. CARPE DIEM. Tu as raison, j’aurais mes réponses bien assez tôt. Heureusement que tu es là joli bateau. En deux mots, tu es capable de faire évaporer toutes les pensées néfastes de nos esprits. Merci. Je souris. Je me laisse bercer par la musique. Je m’endors.


J’étais au milieu de la cours. Le sous fifre du bandit était mort. Il était a plat ventre, baignant dans son sang. Avant de mourir, il avait eu le temps de tirer deux coups de feu. Il avait visé la mère et son fils. Les avait-il touchés ? Je levai la tête. Des gouttes de sang tombaient. Les unes après les autres. Au ralenti. Chaque goutte résonnait dans ma tête. J’étais persuadé que l’on pouvait entendre ces gouttes à des miles à la ronde … Un cri aigu se fit entendre. La belle cuisinière était à genou. La tête levée vers le ciel. Bouche ouverte. Elle criait. Et criait encore. Jusqu’à qu’elle n’ai plus de voix. Les bruits de ses larmes tombant sur le sol se mélangeaient au bruit des gouttes de sang résonnant encore dans ma tête. Une personne serrait dans ses bras l’enfant et sa mère. Du sang coulait. Il se mélangeait avec celui du bandit. Qui était-ce ? L’enfant avait-il été touché ? Je ne savais pas. Je ne pouvais rien voir …
Je regardai mes compagnons sur le haut de la falaise. Après les rires aux éclats dus à la voix du patron du restau, leur visage montrait une anxiété. Une nervosité que l’on pouvait toucher à bout de doigts. Certains montraient de la curiosité. Ils voulaient savoir la suite. Savoir qui avait été touché. D’autres étaient crispés. Ils étaient tendus. Cette histoire ne leur plaisait pas. Je jetai un œil sur la cuisinière. Ces yeux étaient rouges. Elle avait énormément pleuré. Et des larmes apparaissaient de nouveau au coin de ses magnifiques yeux.

« Tu peux aller te balader si tu veux pas entendre une nouvelle fois l’histoire ? Ou alors, je n’en dit pas plus, et on attend que tu sois prête pour leur raconter ? C’est comme tu veux ?! »

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase qu’une explosion retenti. Du haut de notre falaise on pouvait voir toute la ville. Trois bateaux pirates arrivaient. Ils tiraient sur la ville à coups de canon. Un boulet parti tout droit sur l’une des réserves de poudre du port. Une énorme explosion se fit entendre de nouveau. La ville du côté de la mer était en fumée. Elle s’embrasait déjà. Je me dis que les munitions devaient avoir quelque chose de spécial pour enflammer aussi rapidement la ville. On distinguait le drapeau des pirates. Le même drapeau était à chaque fois sur le mat principal de chaque bateau. Le drapeau était trois têtes de mort. Chaque tête de mort était reliée par un œil. C'est-à-dire que l’œil gauche d’une tête de mort correspond à l’œil droit de la tête de mort central. Trois têtes pour quatre yeux. Bizarre. Qui attaquait la ville ? La belle cuisinière fit signe d’un tête qu’elle ne connaissait pas ces pirates. Elle n’avait jamais eu affaire à eux …

Après une rapide concertation, à l’unanime, on décida d’aller protéger notre ville. Ce sera la dernière fois avant un long moment que nous pourrons protéger cette belle ville. Ce sera la première de nos aventures. Une fois ce problème réglé, à nous la mer. A nous la liberté. A nous l'aventure !

[...]

[...]

On descendait rapidement jusqu'à la ville. Les bateaux pirates avaient accostés à trois endroits du port. Un à l’extrême gauche, l’autre au centre, et le dernier à l’extrême droit. On décida de se séparer en trois groupes. Je parti à gauche avec ma belle cuisinière. Coùlrine parti sur le bateau de droite avec Vo et Va accompagnait Xoù sur le bateau central. Un bout de la ville flambait. On arriva devant le bateau. C’était un bateau banal, d’une taille moyenne. Il y avait seulement deux personnes sur le pont. Deux hommes. Un jeune adulte, et un adulte affirmé. Le plus vieux avait un œil en moins. Il ne lui restait que l’œil de gauche. Il nous dévisagea. Il regarda attentivement notre belle cuisinière. Il devait être étonné par sa beauté, mais une chose était sûre, il ne la connaissait pas. Ces hommes ne venaient pas attaquer la ville car les hommes contre qui je m’étais battu faisaient parti de leur équipage. Ils venaient pour une toute autre raison … Laquelle ?

« Regarde sensei comme elle est belle la fille ! Ça te dis on la kidnappe ! Ça nous fera un peu de compagnie sur le bateau ! Non ? S’exclama le plus jeune
- Mais ça ne va pas la tête ! D’une on ne kidnappe pas les femmes, on les courtise, les charme, et comme ça elles viennent d’elles même sur le bateau ! Ensuite, on ne va pas courtiser une femme qui va laisser sa vie avec son chéri. Et de trois, je préfère les blondes tu le sais bien !!
- Comment ça elle va laisser sa vie ? Et qui est son chéri ? Demandai-je d’un air étonné
- Vous n’êtes pas ensemble ? ‘fin on s’en fout, vous aller mourir tous les deux. Ainsi que les quatre autres qui se sont mis face à mes frères. Répondis le borgne
- Comment sais tu que nous sommes quatre ? Comment sais-tu ce qu’il se passe là bas ? Hein ? Et tu vas voir qui va mourir ?! Mais d’abord, pourquoi attaquez vous cette ville ?
- Parce que l’on avait envie … on s’embêtait sur notre bateau, et nous sommes passé à proximité de cette ville, alors on est venu s’amuser un petit peu ! Répondit avec un sourire agaçant le jeune garçon.
- Espèce de !! » cria la belle demoiselle.

Elle lança son assaut sur le jeune. Elle attrapa le bras du garçon avec sa chaine, et le tira contre un mur. Le jeune homme se releva et se mit face à elle. Tout deux était sur le quai. Leur combat commença. Elle attaquait à distance grâce à ça chaine, mais le jeune garçon repoussa tranquillement les attaques. Son maître lui cria :

« Tiens, voilà une bonne expérience pour toi ! C’est la première fois que tu combats un adversaire à distance. Amuse toi bien, et apprend ! »

Ces mots prononcés, il tira une slave de flèche. Il avait sorti en arc avec une rapidité déconcertante, et ses flèches partaient les unes après les autres sans pause. Un combattant parfait pour moi !! « Juuki Juuki no DOUBLE PISTOL HAND » Mes deux pistolets prêts je tirais sur chacune des flèches qui arrivaient sur moi. Heureusement qu’en venant, j’avais pris le temps de manger une bonne quantité de pierre. Nos munitions s’explosait les unes contres les autres à mi chemin entre nous deux. Je décidai de changer de tactiques. Avec un soru, je me déplaçai à sa droite, du côté de son œil manquant, et je relance la fusillade. Il avait réussi à suivre mon mouvement, et aussitôt que j’appuyai sur la détente, il lança ses flèches. Nous étions au même niveau. Notre combat s’éternisait. Il suivait chacun de mes mouvements. Dès que je me déplaçais il se retrouvait quand même face à moi. Je sentais aussi le manque de nourriture dans mon corps …. Ce qui signifiait bientôt une pénurie de munitions. De son côté, il lui restait énormément de carquois remplis de flèches. Et de partout sur le pont. Il pouvait continuer d’attaquer comme ça encore pendant longtemps. Le combat s’annonçait difficile. Très difficile …

[...]

[...]

Je sentais que mon corps ne trouvait plus de nourriture afin de faire des munitions. Je sentais qu’il ne me restait plus beaucoup de temps avant d’arriver à bout de balles. J’avalai rapidement une gorgée de poussière. Je changeai de munitions. « HOKORI DANYAKU ». Ma nouvelle balle était composée de poussière. Je ne devais pas me planter. Si je me plantais, c’était fini. Les flèches continuaient d’arriver sur moi. Je devais économiser les dernières munitions de pierre qu’il me restait. Du coup au lieu de bloquer ses flèches, je devais les éviter. Pour un borgne il visait sacrément bien. Toutes les flèches qui arrivaient sur moi visaient un point vitale ou un point dangereux pour la fuite du genre la cuisse, le talon d’Achille ou alors carrément le cœur, les carotides ou les yeux. Aucunes flèches ne passaient loin de moi. Toutes me touchaient ou du moins, était tirées juste. Je n’avais pas trop de mal à les esquiver. Il suffisait de se déplacer grâce au Soru à droite et à gauche devant derrière, dessus ... Sachant qu’il tirait slave par slave au même endroit, j’avais à chaque fois le temps de me déplacer et de souffler une seconde. Le temps que les flèches arrivent à mon niveau. Mais ça se compliquait. Il avait vu que je commençais à esquiver, du coup il avait encore plus accéléré ses attaques. La durée entre les slaves augmentaient très significativement. Le temps de repos que j’avais avait disparu. Il lisait mes déplacements comme dans un livre ouvert, et avec seulement un œil … Pendant que j’esquivait, je mangeai un peu plus de poussière afin de pouvoir faire d’autres munitions au cas ou … Il était temps pour moi de passer à l’attaque !

Pendant que j’évitais ses flèches toujours aussi rapides et précises, j’essayais de m’avancer vers lui. J’étais à une quinzaine de mètres de lui. Je tira mes balles de poussières. Je tournais autour de lui afin de faire un cercle. Et je tirais mes quelques balles que j’avais pu me faire. Les balles filaient droit sur lui. Il les stoppa une à une avec ces flèches. Seulement, les balles explosaient et se transformant en un énorme nuage de poussière. Il se faisait envelopper par les différents nuages. « Juuki Juuki no BAZOOKA ARM ». Mon, bras se transforma alors en un bazooka. « RIKU DANYAKU ». Je chargeai mes derniers restes de pierre afin de me faire mon missile de pierre. Et j’attendis. J’attendis que le nuage disparaisse. J’attendis de voir la silhouette de ma cible. Ça y est ! Je voyais mon adversaire. Je tirai alors ma dernière balle. Elle fila droit sur le borgne. Elle touchait sa cible dans un craquement. Des copeaux volaient de partout. J’espérais l’avoir touché. J’espérais l’avoir couché. J’espérais que des milliers de petits morceaux de bois l’avaient transpercé. Que ces épines avaient découpé des parties vitales. Des artères. J’attendais que tout le nuage se dissipe. Le bateau était redevenu calme. On entendait les bruits du combat de notre belle cuisinière. Là où il y avait auparavant un homme, ne restait qu’un trou. Je ne savais pas si je l’avais touché ou pas. En guise de réponse, j’eu droit à un rire. Un rire de fou. Un rire démoniaque. Un rire à glacer le sang …


Le combat faisait rage entre l’homme du centre qui avait ces deux yeux et Xoù. Va elle était tenu à part par un jeune qui devait avoir le même âge qu’elle. Elle combattait férocement de toute ses forces mais elle n’arrivait pas à passé … Chose étrange elle n’utilisait pas son fruit du démon. Elle attaquait qu’avec un mélange de judo et de kempo. Elle essayait de mettre à l’œuvre ce qu’elle avait appris de ses senpais. Le gamin en face d’elle avait l’air très concentré. Il stoppa les attaques parfaitement. Il esquivait, bloquait et attaquais avec une telle aisance, un tel timing et de tel joli mouvement que le combat en était magnifique. Xoù avait décidé qu’il pouvait la laisser. Il devait s’occuper du nain devant lui. C’était un homme qui devait avoir la trentaine. Il avait ses deux yeux. Chacun d’une couleur différente. Un violet et un gris. C’était bizarre mais beau. Il devait faire dans les mètres cinquante … Autant dire pas très grand. Et il ne devait pas être très à l’aise à l’oral. Dès qu’il avait vu Xoù il avait attaqué sans laisser place à une seule parole. Xoù avait commencé à attaquer avec son arme gigantesque.

Leur combat était aussi très beau. Xoù attaquait férocement avec son demi-disque, et ses faux. Il alternait les attaques, les angles de frappe, les armes. En face de lui, le nain avait certes une petite taille, mais il avait une sacré force. Il résistait aux impacts des attaques de Xoù avec énormément de facilité. Il attaquait avec des petits disques qui lançaient tel un boomerang. A l’intérieur des disques, il y avait un cercle troué avec une barre la traversant, afin qu’il puisse les prendre dans la main, pour lancer des coups de points tranchant. Par je ne sais quel miracle, ces petits bouts de ferrailles résistaient aux attaques lourdes de Xoù. Des étincelles volaient. Le plus impressionnant était le fait que l’ennemi réussissait à placer des attaques très dangereuses. Un coup et c’était fini. Il visait continuellement les points vitaux et le cou avec énormément de précision. C’en était déconcertant. Tout comme le fait que les deux s’amusaient à se combattre.

[...]